Pour respecter les engagements sur lesquels la France, au sein de la communauté internationale, s’est engagée, depuis le protocole de Kyoto en 1997 et jusqu’à très récemment lors de la COP21, nous devons diviser par quatre nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050 par rapport à notre niveau atteint en 1990.
Je ne dis pas « la France doit diviser ses émissions de gaz à effet de serre », mais « nous devons ».
Depuis de nombreuses années, je m’intègre dans ce « nous » et c’est bien le signe de ma transition.
Pour ma part j’ai tiré de nombreux enseignements des opérations de construction auxquelles j’ai participé, et qui m’ont laissés une forme d’insatisfaction, l’envie de continuer, de progresser dans la méthode, dans l’identification d’objectifs concrets et surtout partagés.
Cet objectif « FACTEUR 4 » (en savoir plus) induit une réduction moyenne d’environ 3% de l’ensemble de nos consommations énergétiques pendant 40 ans. Particulièrement concerné, le secteur du bâtiment représente 43% des consommations énergétiques françaises, et produit 120 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an, soit près du quart des émissions nationales. C’est sur la base de ce défi que toute la filière du secteur du bâtiment s’est engagée, pour respecter les lois produites, votées et promulguées en 2009 et 2010, dans la continuité des Grenelles I et II, et dernièrement la loi de transition énergétique (en savoir plus).
La performance énergétique est un levier prépondérant dans la démarche mais ce ne sera pas suffisant pour atteindre notre objectif en 2050 et la voie de la construction Bas Carbone reste encore trop en retrait.
En créant le système constructif contenairStructure (en savoir plus) j’ai identifié certains freins à surmonter pour faire aboutir un système de construction Bas Carbone. Et je compte vous faire partager mon expérience.