A propos

Ma transition RSE

Responsabilité Sociétale de l’Entreprise

Deux impulsions majeures sous forme de textes de loi nous invitent à regarder vers l’avenir, à modifier nos façons de faire, de vivre, à intégrer les objectifs pour 2020 et 2050 :

Avec la loi sur les « Nouvelles régulations économiques » dite « loi NRE », adoptée en 2001, la France est le premier État membre de l’Union européenne à avoir exigé des entreprises cotées en bourse, qu’elles présentent des rapports extra-financiers dans le domaine social, environnemental et de gouvernance.

En 2009 et 2010, le Parlement français a adopté deux lois dites « lois de Grenelle », qui complètent la loi de 2001 et rendent obligatoire la production d’un rapport annuel sur les questions de RSE pour toutes les grandes entreprises exerçant des activités en France.

Dans le cadre de la loi « Grenelle II » depuis le 31 décembre 2013, toutes les entreprises ayant plus de 500 employés sont soumises à ces exigences de rapportage.

La loi sur la transition énergétique, adoptée le 22 juillet 2015, inclut dans les informations que doivent rendre publiques les entreprises « les conséquences sur le changement climatique de leur activité et de l’usage des biens et services qu’elles produisent ».


En France la démarche RSE est donc issue d’une loi, plus ou moins bien perçue, qui impose aux entreprises de plus de 500 salariés, un reporting  sur des critères sociaux, environnementaux et sociétaux. Cette démarche imposée, a souvent focalisé la préoccupation des dirigeants d’entreprise sur la nécessité de répondre à la loi, plutôt que de favoriser l’imagination pour créer les conditions nécessaires à l’innovation, pour la préservation de l’environnement.

Pourtant, la dynamique d’amélioration de la transparence des entreprises sur l’impact environnemental de leur activité semble évidement indispensable et bien fondée lorsque l’on se place du côté du citoyen ou du consommateur final. Et ce reporting RSE « à la Française » précurseur en Europe, fait donc partie des composantes actives pour la transformation de nos modèles économiques carbonés en modèles durables.

Dans d’autres pays de l’Union Européenne, plutôt dans le nord, les entreprises développent des démarches RSE comparables, sans qu’il ne leur soit rien imposé. Les grandes entreprises et leurs marques ont compris que la démarche RSE est une stratégie qui crée de la valeur non quantifiable aux yeux du client, attire incontestablement des parts de marché et rend « bancables » les entreprises en phase avec l’opinion.

De la même manière que l’on accepte de payer un peu plus cher un vêtement parce qu’il est à la mode, on achète déjà des produits intégrés dans l’économie durable, avec ce même supplément de prix que l’on consent pour le vêtement à la mode. Le bien de consommation issu d’une filière industrielle identifiée comme polluante et n’engageant aucune transition, ne fait plus rêver personne. La préoccupation environnementale influence les tendances et les modes de demain, c’est l’avant-garde.

Selon le sondage exclusif Havas Paris-Ipsos (décembre 2015), « COP 21 qu’en disent les Français ? » :
La COP21 a retenu l’attention et suscité l’intérêt des Français.

« Malgré le contexte particulier post-attentats et les élections régionales, la COP21 a réussi à susciter un fort intérêt des Français : tous (99%) en ont entendu parler, la grande majorité (95%) connaissait l’objectif fixé de limiter à 2 degrés le réchauffement climatique et 61% se sont intéressés à cette conférence. Le caractère technique de certains débats n’a pas rebuté les Français qui ont saisi l’enjeu de cet événement.
Une mobilisation forte des sphères scientifiques, associatives, internationales, politiques… mais une société civile en retrait. Ce sont les scientifiques et les chercheurs (84%) ainsi que les ONG et les Fondations (83%) qui sont perçus comme ayant été les plus mobilisés pour cette conférence, suivis par les instances internationales (ONU, 77%) et les Etats (76%).
Les grandes entreprises, arrivent derrière, identifiées comme de nouveaux acteurs engagés par près d’1 Français sur 2 (46%), soit autant que les citoyens (45%). »

Si vous pensez comme moi, qu’il est temps de s’engager ; avec 1 salarié sur 2 dans cette attente (comme les sondages le montrent), les conditions sont réunies pour fédérer l’ensemble de vos collaborateurs autour d’un projet de transition.

L’appropriation du développement durable ne doit plus être la préoccupation de quelques-uns, et notamment des dirigeants dans l’entreprise. La transition énergétique est par nature une stratégie de management qui s’appuie sur les mêmes fondements et cherche à développer les mêmes comportements : démarche participative, engagement personnel pour des intérêts collectifs, responsabilisation de chaque acteur dans son action.

Entre deux prestations qui proposent le même service au même prix mais dont une seule préserve l’environnement ; laquelle souhaitez-vous proposer ?